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Chronique 1871

Principaux évènements climatiques de l'année 1871 : Vague de froid, neige

 

La fin de la guerre Franco-Prussienne de 1870 a été marqué par un hiver particulièrement rigoureux.

Les mois de décembre 1870 et janvier 1871 ont été très froids, notamment dans le Midi de la France. Par exemple, à Montpellier, la température descend à -16° et une grande partie des arbres du jardin botanique ne résiste pas à ces gelées inhabituelles. La couche de neige atteint 75 cm à Perpignan et 1m10 dans la campagne du Roussillon.

 

Janvier 1871 est froid - notamment du 11 au 14 janvier.

 

Vague de froid de janvier 1871 : Évolution des températures à Paris au cours du mois de janvier 1871

 

Vague de froid de janvier 1871 : La neige et la glace sur les bords de la Seine gelée, à Puteaux, au début du mois de janvier 1871

 


17 janvier 1871 : Tempête sur les Iles britanniques et le Nord-ouest de la France. 

 

A partir du 25 janvier 1871 : Retour et accentuation du froid jusqu'au 30 janvier 1871.

 

Le mois de février 1871 est plutôt doux.

 

Début mars 1871 : grande douceur.

 

16 mars 1871 : Coup de vent sur la moitié Nord.

 

19 avril 1871 : Coup de vent sur la Nord-ouest.

 

3 et 4 juin 1871 : froid et humide - neige en montagne dés 1000 m.

 

15 au 17 juin 1871 : Coup de chaleur éphémère.

 

7 juillet 1871 : Coup de chaleur éphémère.

 

14 au 19 juillet 1871 : Vague de chaleur.

 

22 au 28 juillet 1871 : Période de temps perturbé et frais dans le Nord-ouest.

 

4 et 5 aout 1871 : Très frais et perturbé.

 

11 au 15 août 1871 : Courte vague de chaleur.

 

18 août 1871 : Pluie, vent et fraîcheur dans le Nord et l’Ouest.

 

Du 24 au 27 août 1871, une vague de chaleur début sur la moitié Sud, puis elle s'étend à toute la moitié Est du 28 août au 7 septembre 1871.

 

Du 24 au 28 septembre 1871 : Épisode de très mauvais temps avec beaucoup de pluie dans le Nord et l'Ouest.

 

27 septembre 1871 : Une violente tempête secoue la Bretagne - elle se forme et se creuse sur place.

Voici le récit : "Notre pauvre année 1871 était marquée à l'encre rouge dans le ciel car, Dieu Merci, quels fléaux n'a t-elle pas éprouvés ! Depuis les maux de la guerre étrangère et de la guerre civile jusqu'aux catastrophe des chemins de fer, tout a été complet ! Il ne manquait plus qu'un superbe ouragan, une tempête célèbre pour achever ce tableau lamentable. Nous avons été servis à souhait, car, au dire des gens de la côte, ils ne se rappellent point avoir assisté à pareil spectacle.
Le dessin que nous reproduisons représente l'anse de Pornic, autour de laquelle s'étale gracieusement la petite station de bains de mer qui porte son nom. Nous l'avions vue cet été calme et coquette, fière de ses jolies baigneuses, foulant de leurs pieds le sable fin de la plage.
Aujourd'hui, la mer rugit sur les rochers et envoie ses lames jusque sur la jetée. Le mamelon qui fait face à la ville, et qui forme pointe sur le port, reçoit les premiers coups de la tempête.
Les arbres sont déracinés, les toits de moulins enlevés, les berges envahies par l'écume. Que de navires engloutis dans la haute mer nous apprendrons bien assez tôt tous ces désastres !"

 

Tempête de la nuit du 27 au 28 septembre 1871 - analyse météo

 

 

2 octobre 1871 : Nouvelle tempête sur la moitié Nord.

 

12 et 13 novembre 1871 : Premières neige en plaine.

 

19 au 22 novembre 1871 : Froid sec

 

La fin novembre 1871 est froide avec quelques chutes de neige sur la moitié Nord.

Le froid s'intensifie et gagne une bonne partie de la France durant la première partie du mois de décembre 1871 qui est glaciale.

Le 9 décembre 1871, la température minimale atteint -21,3°C et le maximum de ma journée ne dépasse pas -10,7°C à Paris Montsouris !

 

Le froid au cours de la première partie du mois de décembre 1871 (ici le 7 décembre 1871)

 

Vague de froid de décembre 1871 - Évolution des températures durant le mois de décembre 1871 à Paris Montsouris et le pic de froid du 9 décembre (-21,3°C).

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.