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Des journées estivales sont-elles encore possibles ?

Septembre : la continuité de l'été ? 

L'automne est arrivé brutalement sur la France en cette première quinzaine de septembre 2024. La première descente d'air d'origine polaire de la saison a en effet été observée cette semaine avec des températures situées largement sous les normales sur la quasi-totalité du pays.

Ce type de descente d'air frais à très frais n'est toutefois pas exceptionnel en cette saison, le mois de septembre marquant une transition plus ou moins progressive entre l'été et l'automne. On remarque en effet qu'après avoir atteint un pic entre la mi-juillet et le début du mois d'août, les températures moyennes baissent relativement rapidement en septembre sur la France, passant de 19,1°C (moyenne 1991-2020) le 1er septembre à 16°C le 30.

Évolution des températures moyenne sur la France tout au long de l'année – Infoclimat.fr

 

Ainsi, il n'est pas rare d'observer les premières sensations fraîches durant le mois de septembre sur notre pays, l'automne s'installant plus ou moins rapidement selon les années.

 

Néanmoins, ce mois de transition peut également se montrer bien plus estival que ce que nous connaissons ces derniers jours. En effet, si les premières coulées fraîches voire froides venues des hautes latitudes sont déjà possibles, il n'est pas non plus rare que l'été se poursuive durant une bonne partie du mois de septembre sous l'influence de remontées chaudes à très chaudes venues cette fois-ci du Nord de l'Afrique.

Ce fut par exemple le cas pas plus tard que l'année dernière. En 2023, le mois de septembre fut le plus chaud jamais observé sur notre pays avec un écart exceptionnel de +3,6°C par rapport à la normale 1991-2020, battant largement l'ancien record datant de 1949.

Les 10 mois de septembre les plus chauds en France depuis 1900 – Météo-France

 

Le mois de septembre 2023 avait été marqué par un épisode caniculaire exceptionnellement tardif, du 3 au 11, où les températures avaient dépassé largement les 30°C sur la quasi-totalité de la France. 14 départements avaient même été placés en vigilance orange canicule le 7 septembre, une première durant ce mois depuis la mise en place de la vigilance en 2004.

 

Si ce mois de septembre 2023 s'était montré exceptionnel en terme de chaleur, il n'est toutefois plus rare d'observer des périodes de chaleur estivale durant ce mois, notamment depuis la fin des années 1990 où les mois de septembre se montrent généralement bien plus chauds que la moyenne. Par exemple, 16 mois de septembre sur 23 ont présenté des températures supérieures aux moyennes de la période 1991-2020 depuis 2000.

Températures moyennes en septembre sur la France depuis 1900 – Météo-France

 

C'est notamment durant la première quinzaine que ces épisodes de chaleur tardif sont les plus récurrents, le soleil peinant plus à réchauffer véritablement l'atmosphère par la suite avec la modification de l'inclinaison de la Terre et la baisse de la durée du jour.

 

Il arrive toutefois que des épisodes de chaleur plus tardifs soient observés, parfois jusqu'au mois d'octobre comme ce fut par exemple le cas l'année dernière où la chaleur avait été parfois estivale jusqu'à la mi-octobre.

Records de chaleur observés au début du mois d'octobre 2023 en France – Keraunos.org

 

En général, ces épisodes de chaleur tardive sont observés lorsque que des dépressions s'isolent sur l'Atlantique, au large du Portugal, généralement issues de reste de cyclones tropicaux. Celles-ci engendrent la mise en place d'un flux de Sud/Sud-Ouest sur notre pays, faisant remonter des masses d'air particulièrement chaudes venues d'Afrique du Nord.

Ce type de situation contraste toutefois nettement avec ce que nous observons cette année avec un flux orienté au Nord/Nord-Ouest apportant une masse d'air d'origine polaire sur la France.

Situation propice à la chaleur en septembre en France et situation observée en cette mi-septembre 2024 – Météo-Villes

 

Ainsi, si la chaleur est loin d'être présente cette année sur notre pays à l'approche de la mi-septembre, des journées estivales et chaudes restent encore tout à fait possibles d'ici le mois d'octobre, un phénomène qui est relativement régulièrement observé durant cette période, notamment ces dernières années.

 

À quand le retour de sensations plus estivales ?

Cette fin de semaine va rester fraîche sur notre pays, le flux à dominante Nord continuant de nous apporter des températures sous les normales de la période.

 

La semaine prochaine s'annonce toutefois plus contrastée. Si le Nord du pays devrait retrouver un temps plus calme sous l'influence de hautes pressions s'établissant des îles britanniques à la Scandinavie, le Sud devrait rester sous l'influence de gouttes froide s'isolant entre la péninsule ibérique et la Méditerranée.

Situation atmosphérique envisagée pour le mardi 17 septembre 2024 – Modèle GFS via wX CHARTS

 

Ainsi, les températures devraient repartir à la hausse sous les hautes pressions sur une partie du Nord de la France avec le retour de sensations plus radoucies et agréables (encore un peu justes pour s'avérer estivales) alors que le Sud devrait conserver des températures situées sous les normales de la période durant une bonne partie de la semaine.

Anomalies de températures envisagées sur l'Europe pour la semaine du 16 au 22 septembre 2024 – ECMWF

 

La fraîcheur pourrait ensuite de nouveau se généraliser à une large partie de la France pour la fin du mois de septembre d'après les dernières prévisions, se montrant toutefois moins marquée que ce que nous connaissons ces derniers jours avec des niveaux restant tout de même proches des normales sur une large partie du pays.

 

Anomalies de températures envisagées sur l'Europe pour la semaine du 23 au 29 septembre 2024 – ECMWF

 

Selon les dernières modélisations, il faudrait attendre le début du mois d'octobre pour retrouver une douceur plus généralisée sur notre pays avec des températures prévues de repasser sensiblement au-dessus des normales pour la première semaine d'octobre. Néanmoins, cette douceur ne s'annonce pour le moment pas particulièrement marquée, excepté peut-être sur le Sud du pays où les sensations pourraient redevenir un peu plus estivales. Une tendance qu'il conviendra toutefois de confirmer.

 

Anomalies de températures envisagées sur l'Europe pour la semaine du 30 septembre au 6 octobre 2024 – ECMWF

 

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.