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Pourquoi de gigantesques incendies au Portugal ?

De nombreux incendies parfois virulents au Portugal ces derniers jours

Alors que l'Europe Centrale fut concernée par un épisode pluvieux majeur entraînant de graves inondations ces derniers jours, ce sont au contraire les incendies qui font rage du côté du Portugal. Depuis ce week-end, ce sont plusieurs dizaines de foyers qui se sont en effet déclenchés sur une large partie Nord du pays, attisés par des vents parfois forts et une chaleur marquée persistant depuis plusieurs jours sur le pays.

 

Contrairement à une large partie de l'Europe où le temps se montre frais et parfois très humide sous l’influence de la dépression Boris, la péninsule ibérique est en effet concernée par un temps sec et chaud depuis plusieurs jours, accompagnés de rafales de vent d'Est à Nord-Est parfois marquées entre le Nord de l'Espagne et le Portugal, une situation favorable au déclenchement de nombreux incendies.

 



Image satellite du 16 septembre 2024 sur l'Europe – EUMETSAT

 

Ces incendies étaient d'ailleurs parfaitement visibles ce lundi 16 septembre depuis l'espace avec la présence de nombreux feux sur le Nord du Portugal, produisant d'importants panaches de fumée.

Image satellite montrant les nombreux foyers actifs sur le Portugal ce 16 septembre 2024 - NASA

 

Si de nombreux foyers sont donc actifs depuis ce week-end, deux d'entre-eux se montrent particulièrement virulent depuis dimanche après-midi sur les reliefs entre les communes d'Aveiro et d'Oliveira de Azeméis, ayant déjà brûlé plusieurs milliers d'hectares de forêts sur le secteur.

 

Impressionnant panache de fumée près d'Aveiro au Portugal ce 16 septembre 2024 – via Twitter @EnanoGruon5

 

Ces incendies très actifs mobilisent aujourd'hui plusieurs centaines de pompiers, menaçants certains villages du secteur et ayant déjà brûlé plusieurs habitations, notamment sur la commune d'Albergaria-a-Velha où au mois deux personnes ont perdu la vie. 

 

Virulent incendie s'approchant d'habitations ce 16 septembre 2024 à Albergaria-a-Velha – Via Twitter @AlexMilhas1906

 

Un peu plus au Nord, un autre foyer très actif a également brûlé plusieurs habitations dans le village de Cabeceiras de Basto alors que plusieurs autoroutes ont été temporairement fermées sur la région.

 

Incendie menaçant le village de ce 16 septembre 2024 Cabeceiras de Basto – Via Twitter @Dianna7Gomes

 

D'après un premier bilan, les feux de forêts ont engendré l'évacuation de plus d'une centaine de personnes à travers le Nord du Portugal ces derniers jours. Au moins 12 pompiers ont également été blessés dans la lutte contre les flammes, dont deux grièvement et l'un d'entre eux aurait été victime d'un arrêt cardiaque ce lundi. Pour le moment, 7 victimes civiles sont à signaler.

 

Si la situation n'est pour le moment pas hors de contrôle d'après le commandant national de la protection civile portugaise, celle-ci reste toutefois très complexe, d'autant plus qu'aucune pluie n'est pour le moment attendue avant la fin de semaine sur la région.

Animation des cumuls de précipitations sur la péninsule ibérique du 17 au 22 septembre 2024 – Modèle GFS via WX CHARTS

 

En conséquence, le Portugal a demandé ce lundi l'aide de ses partenaires européens pour lutter contre ces incendies particulièrement virulents, afin notamment d'obtenir davantage de moyens aériens malgré les 30 avions et hélicoptères bombardiers d'eau répartis à travers le pays.

 

Une conséquence du changement climatique ?

Le Portugal avait jusqu'à présent connu une année relativement peu active sur le front des incendies avec une surface brûlée de 10 300 hectares à la fin du mois d'août, soit un tiers de la surface brulée en 2023 et sept fois moins que la moyenne des dix dernières années. La saison 2017 fut la plus intense sur ce plan avec plus de 550 000Ha partis en fumée à travers le pays et plus d’une centaine de victimes.

Evolution des surface de végétations brûlées au Portugal depuis 2006 - EFFIS

 

Après cette saison 2017 particulièrement active et meurtrière, le pays avait multiplié par dix l'investissement dans la prévention et doublé son budget de lutte contre les feux de forêt, ce qui avait permis de limiter l'impact des feux sur les saisons suivantes. Néanmoins, la multiplication des vagues de chaleur et des périodes de sécheresse en liaison au réchauffement climatique favorisent le déclenchement d'incendies parfois dévastateurs malgré l'investissement mis en œuvre.

 

L'aléa feu de forêt est en effet prévu de considérablement s'accentuer dans les prochaines décennies sur une large partie de l'Europe, dont la péninsule ibérique, notamment si les émissions de gaz à effet de serre ne baissent pas dans un avenir proche.

Évolution de l'aléa feu de forêt en Europe en liaison au réchauffement climatique – Sciences et avenir



Ces incendies tardifs et particulièrement rappellent déjà que ce risque est en constante augmentation à travers notre continent et que, même si ces dernières semaines n'ont pas été particulièrement actives sur ce point, de virulents feux peuvent tout de même se déclarer même après la fin de l'été météorologique lorsque les conditions y sont favorables.

 

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.