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Chronique 2010 - D'Avril à Juin

Climat et écarts à la normale des températures et des pluies en 2010

 

Évènements météo marquants d'avril à juin 2010

 

A partir du 14 avril 2010

Le volcan Eyjafjallajökull situé au sud de l’Islande entre en éruption (voir vidéo). En raison d’un courant dominant de nord à nord-ouest jusqu’à l’Europe Occidentale, le nuage de cendres se répand sur une grande partie de l’Europe à partir du 16 avril. Une grande partie des aéroports ferment durant plusieurs jours provoquant des pertes énormes et déclenchant situation de crise sans précédent. Plus de 100 000 vols sont annulés et plus de 8 millions de passagers sont bloqués. Le secteur aérien évalue à 2,5 milliards d’euros les pertes subies !!!

Zone touchée par le nuage de cendres volcaniques le 17 avril 2010

 

 


Fin avril 2010, les conditions deviennent véritablement estivales.

Le samedi 24 avril 2010 est une journée splendide avec du soleil sur les 4/5 de la France et des températures très agréables, notamment dans le Nord (24°C à Paris). Ensuite, le temps se dégrade un peu, puis la chaleur revient le mardi 27 avril 2010 (27°C sur le Languedoc-Roussillon et le Pays-Basque).

Mercredi 28 avril 2010, la chaleur devient assez remarquable, notamment dans l’Ouest où l’on se baigne fréquemment jusqu’en Bretagne et sur les Côtes de la Manche. Il fait jusqu’à 31,5°C à Dax (40), 30,5°C à Biarritz (64), 29°C à Bordeaux (33), 28°C à Toulouse (31) ou par exemple 26°C à Paris-Montsouris.


Chaleur exceptionnelle fin avril 2010 : Températures maximales du 28 avril 2010 

 


Début mai 2010 : épisode exceptionnellement froid et perturbé - Le temps se dégrade très nettement à partir du 1er mai 2010 avec l’arrivée d’air froid directement en provenance du pôle Nord.

Le mardi 4 mai 2010 est exceptionnel avec des températures très basses sur presque toute la France. Le froid est accentué par un vent fort de nord-est sur la moitié Nord. Une perturbation extrêmement active engendre des vents très violents sur le Roussillon (rafales à 140 km/h à Barcarès- 66) et surtout, de la neige en plaine dans l’Aude (Carcassonne, par exemple) !!



4 mai 2010 : La neige tient au sol dés 300m d’altitude dans l’Aude


Un record de froid est battu à Perpignan avec seulement 6,9°C !
La neige tombe si abondamment sur les Pyrénées qu’une alerte aux avalanches est déclenchée dans l’Ariège et les Pyrénées-Orientales.
Par ailleurs les vents violents provoquent la formation d’une forte houle de 5 à 7 m de haut qui déferle sur la Côte d’Azur et occasionne d’importants dégâts sur de nombreuses plages situées entre St-Tropez et Nice. On ne déplore pas de victimes.

 


4 mai 2010 : La Promenade des Anglais fermée au public en raison du "coup de mer”. Les vagues atteignant parfois 6 m de haut ! (voir vidéo)

Le 5 mai 2010 : le froid et les intempéries persistent un peu partout. Il neige sur le Limousin au-dessus de 400 à 500 m seulement. Les températures ne dépassent pas 7 à 8°C des Pyrénées au Nord-est (seulement 3/5°C en plaine en Auvergne.

 


5 mai 2010 : La neige tombe au-dessus de 600 m dans le Cantal comme dans quasiment tout le Massif central.

 

 

10 mai 2010 : Des orages ponctuellement forts frappent une bande centrale du pays, depuis le département des Deux-Sèvres jusqu’à l’Ain.
D’importantes accumulations de grêle sont signalées à Marboz (Ain) et à Chauché (Vendée), avec des épaisseurs au sol de 20 cm localement et quelques grêlons de plus de 2 cm de diamètre. Un tuba est observé sur la commune d’Oyonnax (Ain)et des inondations à Pont-de-Vaux et Saint-Bénigne, avec chutes de grêle (Ain).

 


10 mai 2010 : Chutes de grêle impressionnantes à Marboz (Ain)

 


Le 11 mai 2010 : L’air très frais qui descend de la mer du Nord rencontre l’air plus doux au niveau de la Loire. Ce conflit provoque la formation d’une zone de pluie qui stationne sur la Haute-Normandie, l’IDF, le nord de la Champagne-Ardenne. Déjà très basses en matinée, les températures n’évoluent pas dans la journée et un record de froid est battu à Paris-Montsouris où il fait seulement 7,6°C contre 8,4°C le 11 mai 1984. Il s’agit de la 5eme valeurs la plus basse pour un après-midi de mai depuis 1873 à Paris…
Le 12 mai 2010 : La fraîcheur persiste sur une grande moitié Nord avec des températures maximales parfois inférieures à 10°C (7/8°C en Champagne/Ardennes, 5°C à Guérêt).

 

 

Le 13 mai 2010 : Des gelées sous abri sont signalées en Bretagne :
-3,6°C à Guiscriff (56)
-2,9°C à Louargat (22)
-2,1°C à Pleucadeuc (56)
-1,7°C à Quintenic (22)
-1°C à Pontivy (56)


Le 14 mai 2010, on relève :
Températures minimales relevées ce matin
-3,1°C à Flers (61)
-2,7°C à Argentan (61) Record
-1,7°C à Bernay (27)
-1°C à Vire (61)
-1°C au Touquet (62)
-0,8°C à Caen (14) Record égalé
-0,6°C à Alençon (61)
0°C au Mans (72)

 


Gelée tardive - La campagne Vendéenne gelée au matin du 14 mai 2010 !
 

 


Les 14 et 15 mai 2010 : De fortes chutes de neige ont lieu sur le Pays basque, l’Auvergne et Rhône-Alpes au dessus de 1000 à 1400 m d’altitude.

 


15 mai 2010 : La neige aux Estables (Haute-Loire - 1350 m)

 

 


Les 23, 24 et 25 mai 2010 sont très chauds. On dépasse 30°C pour la 1ere fois de l’année sur la moitié Nord (notamment à Paris et Vannes où le record pour un mois de mai est battu). Le maxi est enregistré dans les Landes avec 33°C. 

 



Dans la soirée du 25 mai 2010, de violents orages éclatent notamment sur les Côte-d'Armor, notamment la région de Dinard où il tombe 108 mm en 6h ! Des caves ont été inondées, des routes coupées et les pompiers interviennent plus de 70 fois

L'Eure, l'Eure-et-Loir, l'Aisne et le nord de la Marne, puis le Périgord (Cahors, sud de Périgueux) sont également éprouvés avec de la grêle et localement des dégâts assez importants.

 

 


Nuit du 30 au 31 mai 2010 : De très fortes pluies ont lieu sur le nord de Rhône-Alpes, notamment la Haute-Savoie et la Savoie avec de la neige à partir de 2200 m environ. Il tombe généralement entre 50 et 100 mm en 12h, voir un peu plus. Le maximum étant relevé vers Tignes (plus de 100 mm).

 

 


Dimanche 6 juin 2010 : Après 3 jours de très beau temps de plus en plus chaud (jusqu’à 30°C un peu partout le 5 juin), une vague orageuse balaye les 3/4 de la France. Paris est touché vers 9h du matin, et l’Est du pays, dans l’après-midi. Ces orages provoquent une coulée de boue impressionnante dans le village de St-Julien (Beaujolais, 69). Il est tombé 80 mm de pluie en un peu plus d’une heure à Denicé et 77 mm à Montmelas. D’autre part, un arbre tue une jeune fille dans un parc de la région Lyonnaise, des inondations ont lieu dans l’agglomération Grenobloise et une impressionnante ligne de grain occasionne quelques dégâts en plaine d’Alsace.

 


6 juin 2010 : L’inondation éclair de Meylan (banlieue de Grenoble) lors d’un violent orage qui a stationné sur l’agglomération durant une heure.

 


Mercredi 9 juin 2010 : Des pluies torrentielles se produisent des Pyrénées au Massif central avec des cumuls proches de 100 mm sur le Périgord et le Limousin (101 mm en 24h à La Courtine). D’autre part, de très violents orages de grêle se produisent en soirée sur l’est de la Lorraine et l’Alsace (Saverne et Belfort, Montbéliard sont particulièrement touchés) Voir Vidéo de l'orage de grêle du 9 juin 2010 en Alsace
Enfin, la Corse connaît un coup de sirocco avec une pointe à 35°C à Ajaccio.

 


Mercredi 9 juin 2010 vers 18h, une véritable tempête de grêle s’est abattue à Montbéliard (Doubs), la verrière de la gare SNCF ainsi qu’une verrière de la sous-préfecture ont fait les frais de la grêle. La grêle a également endommagé "des milliers de voitures” stationnées sur les parkings ainsi que l’usine Peugeot de Sochaux.

 


13 juin 2010 : Une violente averse s’abat sur Givors (69) et provoque de graves inondations dans la ville.

 


Lundi 15 juin 2010 : De terribles inondations provoquent la mort de 23 personnes dans le Var (notamment à Draguignan) !


Les très fortes pluies à l’origine de ces crues éclair touchent tout le quart Sud-est mais notamment le 13, les Alpes-maritimes et surtout le Var.
Au cours de la seule journée du 15 juin, il tombe : - 360 mm de pluie aux Arcs (83) et jusqu’à 399 mm sur 24 h - 288 mm à Combs-sur-Artuby (83) - 212 mm à Comps-Enterron (83). Ces valeurs sont les plus élevées relevées en cette saison.
Jusqu’à 200.000 foyers sont coupés d’électricité et 1000 entreprises sont touchées. Les zones les plus concernées sont le golfe de Saint-Tropez, Draguignan, le Muy, les Arcs, Trans-en-Provence, Roquebrune-sur Argens et la bande côtière (Saint-Raphaël, Fréjus, Puget-sur-Argens, Bormes-les-Mimosas et Le Lavandou). Après cette catastrophe nationale et la tempête Xynthia, le gouvernement décide de redessiner la carte des zones inondables et non constructibles.

 

Inondations dans le Sud-est de la France (notamment le Var), le 15 juin 2010

 

Inondations dans le Var, le 15 juin 2010


Inondation éclair et destructrice de Taradeau (83), le 15 juin 2010

Catastrophe du 15 juin 2010 à Draguignan : les eaux boueuses se répandent en mer à Fréjus


Inondation éclair du 15 juin 2010 : La rivière en crue se déverse vers la mer près de St-Aygulf (83)



Cumuls de pluies sur 24h durant l’épisode du 14 au 15 juin 2010

 

 

Les 16 et 17 juin 2010 : Inondations dans le Pays-Basque - En 24h, il tombe 110 mm de pluie à Biarritz, 100 mm à St-Pée-sur-Nivelle, 97 mm à Sarre, 95 mm à Bayonne, 75 mm à Mendive.
Des inondations se produisent dans les zones basses proches de l’Uhabia en raison de la conjonction d’une marée à fort coefficient et des vents forts.



Inondations à Bidart (64) les 16 et 17 juin 2010

 

 


19 et 20 juin 2010 : Exceptionnellement frais pour la saison - Une descente d’air polaire maritime (en ligne directe du pôle) atteint la France. Il neige en montagne au-dessus de 1500 à 1700 m.



Le dimanche 20 juin 2010, les températures maximales atteignent 13 à 15°C sur la moitié de la France.

 


La neige à St-Véran (alt. 2040 m - Hautes-Alpes) du 20 juin 2010

 

 

Climat et écarts à la normale des températures et des pluies en 2010

Photo de Guillaume SECHETHistory of the Weather Site Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.